Au cœur du Pérou, dans une petite ville côtière nommée Eten, s’est déroulé un événement bouleversant qui continue, près de quatre siècles plus tard, d’émouvoir les fidèles du monde entier. Il ne s’agit pas d’un simple récit pieux, mais d’un miracle eucharistique documenté, célébré chaque année par les habitants, et désormais mis en lumière par une figure majeure de l’Église : le nouveau pape Léon XIV.
Un miracle toujours vivant
Le 2 juin 1649, à la veille de la Fête-Dieu, les fidèles d’Eten assistent à un office du soir dans leur église. Soudain, le prêtre franciscain Jérôme da Silva Manrique aperçoit, dans l’hostie consacrée, un visage : celui de l’Enfant Jésus. Ce n’est pas une vision privée. Le sacristain, les fidèles, le maire — tous voient le même phénomène. Le miracle est collectif, visible, bouleversant.
Quelques semaines plus tard, le 22 juillet, alors que la ville célèbre Marie-Madeleine, une seconde manifestation a lieu pendant la messe. L’Enfant Jésus apparaît à nouveau, vêtu cette fois d’une tunique traditionnelle , symbole d’un Dieu venu habiter au plus près de son peuple. Autour de son visage, trois petits cœurs blancs et lumineux — interprétés comme un signe éclatant de la Sainte Trinité.
Une mémoire conservée, mais jamais reconnue
Malgré l’ampleur des témoignages, ce miracle n’a jamais été officiellement reconnu par l’Église. Pourtant, il a été rigoureusement consigné, et les documents sont conservés à Rome, Séville et Lima. Aujourd’hui encore, chaque premier samedi du mois, les habitants d’Eten honorent l’Enfant Jésus miraculeux dans une célébration qui rassemble des milliers de pèlerins.
Le lien fort avec le pape Léon XIV
Ce miracle, bien que méconnu du grand public, n’a pas été oublié de tous. Celui qui allait devenir le pape Léon XIV, alors évêque de Chiclayo (2015–2023), a joué un rôle central dans sa redécouverte. Le diocèse de Chiclayo englobe Eten, et Robert Francis Prevost a participé personnellement à ces fêtes eucharistiques.
En 2019, il a initié des démarches officielles pour demander la reconnaissance du miracle par l’Église. Il a soutenu la construction d’un sanctuaire, mobilisé les fidèles, et même évoqué le miracle à la télévision péruvienne. Ses paroles sont fortes :
« Le miracle eucharistique est un don pour tout le Pérou. C’est un rêve que nous voulons réaliser ensemble. »
Un message universel
Ce miracle ne touche pas seulement les Péruviens. Il révèle une dimension profondément universelle de la foi chrétienne : Dieu se fait proche, humble, frère. L’apparition de l’Enfant Jésus habillé en Mochica et portant le chapeau traditionnel est une image puissante de l’amour incarné et de la tendresse divine.
Dans un monde en quête de signes, ce récit nous interpelle : et si Dieu se manifestait encore aujourd’hui, dans le silence d’une hostie, dans la prière fervente d’un peuple fidèle ?
🎥 Pour découvrir l’histoire complète en vidéo, avec des images, des documents historiques, et une narration immersive, cliquez ici :